Lutte contre la corruption en RDC: Fatshi trouve dans la jeunesse “la clé de voûte contre la corruption ”
À l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le Président de la République, Félix Tshisekedi a ouvert ce lundi 09 décembre, à Kinshasa les travaux de la Conférence internationale sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs » organisée par l’Inspection générale des Finances (IGF).

La RDC étant membre de 13 pays membres du Forum des Inspections générales des Finances et des Institutions assimilées (FIGE) participent à ces assises. Ce forum passera sous la présidence tournante de la RDC pour l’exercice 2026 à 2028, actuellement il est présidé par l'Angola.
Dans son allocution, le Président de la RépubliqueTshisekedi a affirmé que, dès son avènement à la magistrature suprême, il eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui concourent à la lutte contre la corruption dans notre pays. "J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la Cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques", a affirmé le Chef de l’État en rappelant qu’il a fait de la lutte contre la corruption un des piliers de sa gouvernance
S'agissant de la thématique des travaux, Félix Tshisekedi a fait savoir que la mobilisation de la jeunesse n’est pas un simple slogan. À l’instar du défunt Floribert Bwana Chui, martyr à 26 ans de l’honnêteté et de la probité absolue, "notre jeunesse est la clé de voûte de la lutte contre la corruption. Elle en est la victime mais elle doit et peut en devenir l’antidote. C’est à elle de faire le choix décisif, celui de l’intégrité, celui du bon combat...les jeunes portent en eux l’énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire pour transformer nos pratiques. Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques.
Emmanuel EKULE