Constitution : Katumbi, Fayulu, Sesanga, une attaque sans pivot !

Au total, ils sont trois dans la surface, pas forcément une trilogie. Chacun leste son ventre avant de tenir son discours depuis la genèse du sujet de la révision ou même changement de la constitution.  Pourtant leaders des partis politiques de l’opposition, l’heure est-elle de parler d’une force de coercition ?.

Il est de coutume en République démocratique du Congo, chaque moment tumultueux engendre des réactions à l’emporte pièce. Martin Fayulu lui, qui d’après les bruits du couloir au début du second semestre de l’année en cours était sujette de calomnie même de par sa tanière, evoquant un concept aussi « lancinant » pour des uns, surtout pour ceux qui ne trouvent que d’Apocalypse au régime en place.

« Avec l’Union sacrée au pouvoir, plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous le contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d'autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L'Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays » le candidat malheureux en 2018 a proposé « cohésion nationale pour sortir la RDC de cette situation désastreuse »

Moise Katumbi depuis son départ de l’union sacrée, plateforme du pouvoir de Kinshasa, jette l’opprobre au régime de Tshisekedi. Selon l’ex gouverneur de katanga, l’urgence n’est de changer cette loi fondamentale mais de régler les problèmes socioéconomiques du pays.

 « Son recours obstiné à des mensonges flagrants pour modifier la Constitution l’expose à une dérision humiliante. Ce n'est pas la Constitution qui l’a empêché, durant ses six années de mandat, de réparer les routes, d’améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité, de rémunérer correctement les fonctionnaires, les agents de l'État et les militaires, de lutter contre la faim et la pauvreté, et de gagner la guerre »

Une fois de plus les acteurs politiques hostiles du pouvoir du PR05 fustigent l'idée du changement de la constitution, Delly Sesanga et sa base ont lors d’un point de presse tenu à Kinshasa, mobilisé la masse pour protester à cette idée. « ceux qui se taisent face au péril national se placent dans le camp de la haute trahison »

Mais Qui pour jouer en pivot ?

Même dans un jeu de football, il faut une tactique pour mettre en mal son adversaire. Un exemple aussi patent pour ceux qui militent contre le changement ou révision de la constitution de 2006 en RDC de designer l’un des poids lourds afin de faire face à l’adversaire. Le comble l’adversaire n’est aussi fragile, moins encore un fretin pour se laisser intimider par ceux qui en lui veulent la peau. 

Martin EKAMA