Quand la sagesse présidentielle déjoue l’arrogance de Kigali

Ceux qui osent penser que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est un homme fou se méprennent lourdement. Il n’est ni naïf, ni candide lorsqu’il tend la main dans un grand forum. En communication politique, chaque geste, chaque mot, chaque silence obéit à une logique stratégique. Ceux qui y voient de la faiblesse ne font qu’exhiber leur profonde méconnaissance des codes du pouvoir.
Un Chef d’État n’explique pas pour plaire à la rue, il parle pour orienter l’opinion, pour pousser ses adversaires à se découvrir. Et cette fois encore, la réaction précipitée de Paul Kagame aux propos du Président Tshisekedi vient confirmer, s’il en était encore besoin, la justesse et la finesse de sa posture.
Car en un seul mot bien pesé, le Président congolais a su retourner le miroir : il a amené son interlocuteur à révéler, devant le monde entier, le véritable visage de l’agresseur celui d’un homme qui, depuis trop longtemps, sème la mort et la désolation à l’Est du Congo, et qui n’a jamais été prêt pour le dialogue, même sous la pression diplomatique des grandes puissances.
En politique comme en guerre, la victoire ne revient pas à celui qui crie le plus fort, mais à celui qui fait parler ses adversaires. Et sur ce terrain-là, Félix Tshisekedi a, une fois de plus, démontré qu’il est un stratège de haut rang calme en apparence, redoutable en profondeur.
Dieu merci kayembe, le Communicant