Est de la RDC : Au Conseil de sécurité de l'ONU, Thérèse Kayikwamba plaide pour l'application de la résolution 2773

54 jours depuis son adoption à l'ONU, la résolution 2773 peine pour être appliquée sur le terrain. La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC n'a pas changée. Ce mercredi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New-York, la Ministre d'État aux affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba a plaidé pour la mise en application de cette résolution qui présentait un leueur d'espoir à un retour de paix dans cette partie du pays.
« Monsieur le président depuis l’adoption de la résolution 2773 54 jours se sont écoulés marqué par l’attente, l’inertie et la poursuite des violences sur le terrain rien n’a changé les violation persiste. Les tensions s’aggravent et la paix demeure hors de portée », a déploré Thérèse Kayikwamba au Conseil de sécurité.
Elle a indiquée que, le dernier rapport du secrétaire général sur la situation reste jusqu'à ce jour sans équivoque. Car, les aéroports de Goma et de Bukavu restent sous le contrôle effectif du M23 et des RDF.
Pire encore dans les zone occupées par ces terroristes, des exécutions sommaire, enlèvement, enrôlements forcés et atteinte aux droits fondamentaux se multiplient. D'un autre côté, elle fait savoir qu'une dérive plus grave encore s’installe, l’imposition d’un ordre politique, psycho juridique parallèle, fondée sur la force au mépris de l’autorité souveraine de l’État congolais.
« À cette dynamique de prédation politique et militaire s’ajoute une autre urgence tout aussi tragique, la crise humanitaire comme l'a souligné le secrétaire général dans son rapport ainsi que la directrice exécutif de l’Unicef, elle a atteint un seuil critique plus d’un million et demi de nouveau déplacé des zones entière, inaccessibles et une intensification des attaques contre les camps de déplacés et les centres de soins », a-t-elle alerté
Une situation parallèle, les coups budgétaires imposés aux agences humanitaires du système des Nations unies, qui compromettent gravement les capacités d’intervention, alors que les besoins explosent et les ressources s’effondre et l’espoir s’efface.
Ceci est un appel solennel que la RDC lance à la communauté international d'intervenir rapidement car l'urgence humanitaire dans cette partie du pays ne peut plus attendre.
"Il en va de notre devoir moral, mais aussi de la stabilité régionale, les flux de réfugiés vers les pays voisins fragilise les écosystèmes sociaux déjà précaire et nous devons le dire avec lucidité le retour des déplacés et des réfugiés dans un contexte d’occupation prolongé et de tentative de population imposée et une question sensible elle touche à la cohésion sociale et à la mémoire des territoires mal gérer, elle deviendra un terraux fertile pour des conflits futurs.", a-t-elle prévenue le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation sécuritaire aggravante dans l'Est de la RDC où les M23/RDF persistent à imposé l'instabilité
La RDC insiste sur la mise en application de cette résolution 2773 votée à l'unanimité par les Nations Unies pour une amélioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC
Emmanuel EKULE