Seulement en ce 30 juin, je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery LUMUMBA, Héros National et champion de la liberté africaine

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire. Et dans l'ombre qui s'épaissit. Les morts ne sont pas sous la terre. Ils sont dans l'arbre qui frémit. Disait le célèbre Poète Birago DIOP dans son poème « les morts ne sont pas mort »
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que, le Peuple congolais croupit toujours dans la médiocrité politique, la servitude et le sous-développement avec toutes leurs conséquences que sont la pauvreté, la misère et la perte croissante de toute dignité humain.
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery LUMUMBA, ancien Premier ministre et champion de la liberté africaine je lui dirai que, depuis l’accession du Congo à l’indépendance en 1960 jusqu’à ce jour le complot international pour l’assujettissement du Congo, pour devenir la prostituée au service des puissances étrangères continue.
Si je pouvais écrire une lettre à patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui diraique, l’ignorance et l’immaturité politique du congolais, la carence de la conscience nationale, le laxisme, et le manque de courage politique, caractérise aujourd’hui l’Elite congolais, ces fléaux se sont enracinés dans les mœurs congolais jusqu’à constituer une culture qui va en contre-courant de la souveraineté nationale et l’épanouissement durable,
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que son rêve d’orienter son pays, notre Patrie dans la voie qui s’avérait juste à ces yeux, celle de la fondation d’un Etat congolais authentique, d’où les guerres tribales et la lutte fratricide seraient complètement éliminées de façon à ce que nous puissions tous être fiers de l’œuvre accomplie pour l’unification de notre chère patrie a disparu ;
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que, le Sénégal, pays de son ami N’KRUMAH est devenue une vrai démocratie, où il y a pas de changement intempestivede constitution pour une présidence à vie.
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que, la corruption et les détournements des derniers Publics sont devenus aujourd’hui malheureusement le mode de gestion de notre pays, notre Patrie.
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que, certains pays africains se libèrent aujourd’hui véritablement du joug de la colonisation ;
Si je pouvais écrire une lettre à patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que comme en 1960 les forces obscures ont créés de faux problèmes pour continuer à assouvir notre peuple malheureusement avec la complicité de certains congolais avide du pouvoir,
Si je pouvais écrire une lettre à patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que son rêve de voir la jeunesse de notre pays, notre patrie, heureuse, avec un avenir radieux se fait toujours attendre ;
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que l’histoire de la RDC, notre patrie continue malheureusement d’être écrite par le sang des innocents ;
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai que l’est de la RDC, est devenu un territoire en proie à des violences de tout genre, où les enfants de notre patrie sontexploités comme des animaux, des femmes violés et leurs maris décapités et cela chaque jours sous l’œil impuissant denos autorités et avec la complicité de certains compatriotes ;
Si je pouvais écrire une lettre à Patrice Emery Lumumba, champion de la liberté Africaine et Héro National, je lui dirai, Patrice, Ecoute, tu peux te reposer en Paix, ton combat hier, notre combat aujourd’hui, continue jusqu’à ce que la RD Congo, notre Patrie soit un Etat digne, fort et prospère au cœur d’une Afrique libre car comme tu l’as dit « Entre la liberté et l’esclavage, il n’y a pas de compromis ».
Maitre Charles Akonkwa Muderhwa Avocat au Barreau du Sud-Kivu Et 1er Secrétaire Exécutif Provinciale Adjoint ECIDE SUD-KIVU I