Transport à Kinshasa : Quand la fragilité de l’état rencontre les chauffeurs hors-la-loi

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo est secouée par les multiples problèmes liés à la vie quotidienne de la population, en l’occurrence ; « le transport en commun » dans cette mégapole, ce problème devient Massue grossière. Ce mercredi 14 avril 2025, notre reporter vous raconte les faits vécus sur le terrain.
La ville compte près de 20 millions d’habitants. Elle est caractérisée par le dynamisme de sa population, qui souvent concentre ses activités dans la commune de Gombe et d’autres frontalières. Le transport en commun, pourtant l’un des moyens incontournables qui permet à la population kinoise de vaquer librement à ses occupations, devient un butin quotidien ; carence de taxis, majoration des prix, embouteillages sont les vrais obstacles quotidiens devenus fatals à Kinshasa.
Le prix du transport, pourtant rendu public par les autorités provinciales de Kinshasa, cette mesure semble être oubliée par les conducteurs automobiles de cette ville.
Dans un arrêté de réajustement des tarifs des transports en commun daté du 17 décembre 2024 le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba avait précisé vouloir se « conformer à la structure des prix des carburants » tout en se référant mmaux « recommandations de la commission tarifaire des transports urbains formulées en sa séance du 14 octobre 2024 ».
Aujourd’hui, les trajets, qui selon le communiqué officiel du ministère provincial de transports étaient fixés à 1500fc, se négocient à 4000fc non discutable à l’instar du tronçon Lemba-Gare centrale. Les chauffeurs imposent leurs lois à Kinshasa. L’état semble être fragilisé, les clients se plient.
Cette situation laisse la population dans une impasse, les autorités provinciales sont priées d’agir aussi vite que possible pour barrer la route à toutes mésaventures liées aux problèmes des transports dans la ville.
Martin EKAMA