Félix Tshisekedi sur la constitution : personne ne changera mon Avis !
« Personne ne changera mon avis sur cette question. Et je mets en garde tous ceux, politiques et autres, qui voudraient aller dans le sens de manipuler notre population. Ils seront exposés à des poursuites ». Devant la foule, a déclaré le président de la République.

Devant une foule immense à la place de la Poste à Lubumbashi, le chef de l'Etat Félix Tshisekedi n'a pas du tout hésité de réitérer sa détermination à revoir la constitution de la République démocratique du Congo qui pour lui, fait face à « un danger venu de l’extérieur » soutenu par « une complicité interne ».
Par la même occasion, Tshisekedi, toujours dans sa démarche de dénoncer, n'a pas caché mis sa langue dans sa poche et a pris à partie certains leaders politiques et religieux, qui, selon lui manipuleraient la population en ce qui concerne sa volonté de réviser la loi fondamentale du pays.
« Personne ne changera mon avis sur cette question. Et je mets en garde tous ceux, politiques et autres, qui voudraient aller dans le sens de manipuler notre population. Ils seront exposés à des poursuites « . A-t-il dit
Comme lors de la campagne électorale, Félix Tshisekedi a chauffé à blanc la foule évoquant l’un ou l’autre question d’actualité comme l’augmentation du taux de change qu’il a imputé à l’utilisation préférentielle que la population fait du dollar américain.
« Nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide, de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu'au changement de la Constitution », affirme, depuis Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, le Président de la République.
« Ce que j’ai dit à Kisangani n’avait aucun lien avec un quelconque 3ème mandat. Mais, cette fameuse Opposition, qui n’a rien à proposer, qui a mordu la poussière très sérieusement lors de dernières élections, cherche à manipuler la population disant non au 3ème mandat. Qui leur a parlé du 3ème mandat ? », s'interroge Félix Tshisekedi
Ces déclarations ont fait enflammer la toile, opposition et défenseur des droits ont rétorqué à l’idée de la révision de cette constitution. Pour Delly Sessanga cette initiative vise tout simplement le bénéfice personnel du pouvoir en place.
À Goma, le festival Amani qui était dans le viseur des autorités locales s’est prononcé aussi contre la révision constitutionnelle. Entre-temps cette initiative est vulgarisée par le parti au pouvoir udps, qui à travers son président a.i et secrétaire général Augustin Kabuya a lancé des grandes manifestations à travers la République.
Pour Jean - Claude Katende, justifier la révision ou le changement de la constitution en s'appuyant sur l'article 217 est seul irresponsable. Peut-on affirmer que ceci sera la volonté du peuple congolais ? L'avenir nous en dira plus.
Le brun