RDC : Dans la quête de la reconnaissance internationale du genocide congolais de Kisangani, Paul Wetcho Lomba Lenjambi plébiscité ambassadeur par FONAREV

En marge de la démarche du gouvernement congolais en collaboration avec le Fonds National pour la Réparation des Victimes de guerre ( FONAREV ) visant la reconnaissance internationale du génocide congolais pour des gains économiques ( GENOCOST ), Paul-Wetcho Lomba Lenjambi est désigné ambassadeur en vue de faire entendre la voix des victimes à l'échelle internationale. Par Ali Biayi
Cette désignation n'est pas le fruit du hasard, plutôt une récompense de la lutte acharnée dont jeune Wetcho Lenjambi a toujours mené avec son esprit patriotique.
Au cours du colloque international organisé par FONAREV, Lenjambi a plaidé avec fermeté que la guerre de six jours perpétrée par l'armée ougandaise et Rwandaise à Kisangani soit reconnue comme un acte génocidaire.
Épris de justice, Paul Wetcho Lenjambi souleve l'importance de la reconnaissance internationale de ce génocide non seulement comme un "acte symbolique, mais comme un levier puissant d'une justice transitionnelle".
« Cette reconnaissance internationale va offrir des pistes concrètes pour la réparation et une protection durable des droits éducatifs dans des régions marquées par la violence et l'exclusion », a déclaré, Paul Wetcho Lenjambi.
Un autre point marquant de son allocution, c'est les conséquences de ce génocide sur le plan éducatif des élèves en engendrant la fermeture des infrastructures éducatives suite notamment à la mort et à la fuite des enseignants.
Bien que l'éducation soit le socle du développement d'une nation, mais paradoxalement dans cette partie du pays, des milliers d'enfants n'ont pas accès à une éducation proprement dite. Cette situation illustre davantage les conséquences des conflits armés dans l'avenir du pays.