Accord de washington : ce qu'il faut savoir du cadre d'intégration économique régionale
Sous l'égide de Donald Teump président des, la RDC et le Rwanda viennent de mettre fin de 30 ans de guerre, de déstabilisation et des hostilités dans l'Est de la RD Congo, par la signature d'un accord de paix à washington ce jeudi 04 décembre 2025, porteur d'espoir d'un retour définitif de la paix dans l'Est du Congo. Par Emmanuel EKULE
Dans cet accord de paix, Kinshasa et kigali se sont accordés à faire évoluer l'économie régionale, mettre en avant les potentiels de chacun pour l'intérêt régionale. Les deux parties ont ratifié le cadre d’intégration économique régionale. Cet accord prend en compte cinq (5) pôles importants à savoir :
En premier lieu ce cadre d'intégration économique régionale prend en compte l'Energie, la priorité donnée à Ruzizi III et à l’exploitation coordonnée du méthane du lac Kivu pour créer un pool électrique régional.
Deuxième étape, les Infrastructures qui incluent les routes, le transport lacustre et aérien sur le Kivu, la connexion au corridor de Lobito, postes frontières uniques, TIC transfrontalières. Ils s’engagent à développer conjointement les infrastructures de transport de passagers et de marchandises ainsi que les infrastructures d’entrepôt, les infrastructures portuaires et celles de marché, et à coopérer pour attirer et mettre à profit les investissements du secteur privé dans les infrastructures qui favorisent la croissance économique dans la région des Grands Lacs.
En troisième position ce texte évoque les Chaînes d’approvisionnement minérales, ils s’engagent à suivre des politiques et des cadres juridiques du secteur minier qui permettent d’accroître les investissements dans l’exploitation minière industrielle, ainsi que de mieux gérer un secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), qui soit transparent et traçable, et bénéfique pour les communautés locales concernées par les activités minières, qu’elles soient artisanales ou industrielles.
Ensuite, la quatrième étape c'est la Gestion conjointe des parcs nationaux Virunga et Volcans, stratégie de sécurité transfrontalière, tourisme intégré et approche « One Health ». Ils s’engagent à élaborer une stratégie de sécurité transfrontalière renforcée tout au long de la frontière afin d’améliorer la coordination et la coopération face aux menaces dans leurs parcs respectifs grâce à des mécanismes conjoints d’application de la loi et à l’harmonisation de la législation.
Enfin, la Santé publique passant par la surveillance épidémiologique conjointe et riposte aux pandémies et, à plus long terme, l'agrobusiness, l'eau et l'assainissement, l'éducation et le sport. Ils s’engagent à déployer des efforts conjoints dans la zone transfrontalière pour prévenir efficacement les flambées épidémiques, les pandémies et les épidémies, et à étudier les possibilités de partage d’informations pour promouvoir la recherche scientifique et les débouchés commerciaux liés à la santé.
Dans le sport, ils peuvent envisager de former des partenariats pour promouvoir la paix et la stabilité au moyen d’activités sportives et de divertissements, y compris des échanges de sportifs, des formations et des marathons transfrontaliers, susceptibles de réunir des sportifs, des jeunes et d’autres membres des communautés.
Et pour l'éducation, ils peuvent envisager d’accroître l’accès, y compris l’accès transfrontalier, aux programmes d’éducation et de formation technique et professionnelle et aux cursus universitaires ; d’établir des centres d’excellence fondés sur leurs atouts linguistiques et institutionnels respectifs ; de promouvoir la collaboration dans le domaine de la recherche et la reconnaissance des qualifications pour améliorer la mobilité de l’emploi ; et de collaborer en faveur de l’inclusion des réfugiés dans les systèmes éducatifs.
La priorité du président Trump est la paix, la prospérité afin de créer des opportunités économiques et de poser les bases d'une paix durable. "Avec la paix, le progrès est possible", a déclaré le Secrétaire d'État américain Marco Rubio après la signature de cet accord à washington


